Le promoteur: Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle

Étude HYPNOVAL : étude visant à évaluer la faisabilité de l’hypnose médicale Ericksonienne en tant que thérapie complémentaire chez des patientes ayant un cancer du sein traitées par une chimiothérapie adjuvante à l’ICM Val d’Aurelle – Montpellier. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité d’une intervention basée sur l’hypnose médicale (Ericksonienne) en tant que thérapie complémentaire, chez des patientes ayant un cancer du sein traitées par une chimiothérapie adjuvante à l’ICM Val d’Aurelle – Montpellier. Les patientes bénéficieront d’une séance d’initiation à la technique hypnotique, réalisée par le médecin spécialiste en hypnose médicale, une semaine avant le début de la chimiothérapie. Les patientes réaliseront ensuite, des séances d’auto-hypnose pendant chaque cure de chimiothérapie avec l’aide du personnel soignant formé à l’hypnose. Par ailleurs, les patientes complèteront des questionnaires de qualité de vie (QLQ C-30, BR23), de dépression et anxiété (HADS) et d’évaluation de la fatigue (MFI), à l’inclusion, à la fin de la chimiothérapie, et trois mois après la fin du traitement. Les patientes bénéficieront d’une évaluation des effets indésirables de la chimiothérapie tout au long du traitement (appel téléphonique une semaine après chaque cure de chimiothérapie). Un entretien psychologique sera réalisé au début de la radiothérapie afin d’avoir le ressenti et les attentes des patientes sur les séances d’auto-hypnose réalisées pendant la chimiothérapie.

Essai clos aux inclusions

Étude IMMUVIX : étude de phase 2 évaluant la réponse immunitaire spécifique chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé et traité par radiochimiothérapie standard. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du col de l’utérus est la douzième cause de cancer chez la femme. La cause principale du cancer du col de l’utérus est une infection persistante par un virus qui se transmet par voie sexuelle, le papillomavirus humain. Lorsque ce virus s’installe durablement au niveau du col de l’utérus, il peut provoquer des modifications de l’épithélium, on parle de lésions précancéreuses. Dans de rares cas, il arrive que ces lésions évoluent vers un cancer. Cette évolution est lente puisqu’un cancer apparaît généralement 10 à 15 ans après l’infection persistante par le virus. Le traitement du cancer du col de l’utérus fait appel à la chirurgie, la radiothérapie externe, la curiethérapie et la chimiothérapie, utilisées seules ou en association. La radiochimiothérapie qui associe une radiothérapie externe, une curiethérapie et une chimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs localement avancées. L’objectif de cette étude est d’évaluer la réponse immunitaire spécifique chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé traité par radiochimiothérapie. L’étude comprendra 2 étapes : Lors de la 1ère étape, les patientes recevront une radiothérapie conformationnelle par modulation d’intensité 5 jours par semaine pendant 5 semaines. . Les patientes recevront également du cisplatine 1 fois par semaine pendant au moins 3 cures. Lors de la 2ème étape, les patientes recevront une curiethérapie à débit pulsé sous anesthésie générale, 1 à 3 semaines après la fin de la radiochimiothérapie. Un examen clinique sera réalisé avant le début de la radiochimiothérapie et au moment de la mise en place de la curiethérapie. Les patientes seront suivies pendant 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

Étude FOLFIRINOX-R : étude de phase 1-2, évaluant l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du régorafénib chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique avec une mutation de type RAS. Le cancer colorectal touche le côlon et le rectum. C’est le plus fréquent des cancers du tube digestif. Le cancer colorectal se développe lentement avant de s’étendre à d’autres parties du corps comme le foie ou le poumon où il peut former des métastases, s’il n’est pas détecté à temps. Les protéines Ras sont des proto-oncogènes. Elles interviennent dans la régulation de la prolifération, de la différenciation et de la survie cellulaire ainsi que dans l'organisation du cytosquelette. Un quart des tumeurs chez l'homme possède une mutation de ce gène qui peut conduire à la transformation cancéreuse des cellules. Le traitement de référence du cancer colorectal métastatique est une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie de 1re intention de type FOLFIRINOX, qui est composé d’une association d’un antimétabolite analogue des bases pyrimidiques, le 5 Fluoro-uracile, de l’acide folinique, d’oxaliplatine et d’un inhibiteur de l’ADN topoisomérase 1, l’irinotecan. Le regorafenib est un médicament anticancéreux inhibiteur de plusieurs kinases, qui a des effets anti-angiogéniques et antiprolifératifs. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du régorafénib chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique avec une mutation de type RAS. L’étude se déroulera en 2 étapes. Durant l’étape 1, les patients recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX du 1er au 3ème jour associée à du regorafenib du 4e au 10e jour de chaque cure. La dose de régorafénib sera régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors l’étape 2. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Durant l’étape 2, les patients recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du regorafenib à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 2 mois pour un bilan radiologique. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions